FFX CONSILIUM : Décision et action

23 janvier 2010

les parties prenantes

La théorie des parties prenantes

L’actualité brûlante met en évidence une théorie de la décision appelée théorie des parties prenantes.

La théorie des parties prenantes part du principe que l’entreprise ne devrait pas uniquement être attentive à ses actionnaires mais bien à l’ensemble des catégories d’acteurs avec lesquels elle est en relation.
On peut considérer tout groupe identifiable dont l’organisation dépend pour sa survie à long terme" (Stanford Research Institute) comme partie prenante. Les acteurs seraient alors :eux : fournisseurs, clients, employés, pouvoirs publics, banques,…

Plusieurs distinctions de parties prenantes sont proposées:
parties prenantes internes (managers, employés, actionnaires,…) et parties prenantes externes (consommateurs, fournisseurs, partenaires,…)
parties prenantes primaires (les groupes cruciaux pour la survie de l’organisation) et parties prenantes secondaires (le voisinage, la société civile, les pouvoirs publics,…)
parties prenantes stratégiques (qui peuvent influencer l’organisation) et parties prenantes morales (qui peuvent être affectées par l’organisation)
parties prenantes volontaires (qui interagissent volontairement avec l’organisation) et parties prenantes non volontaires (qui subissent l’interaction, par exemple le voisinage)
parties prenantes du côté de la demande (qui sont intéressées par les biens ou services produits par l’organisation) et parties prenantes du côté de l’offre (qui sont intéressées par le retour qu’elles obtiennent de leur investissement en ressources, par exemple les employés ou les actionnaires).
Sur la base d’un contenu normatif fort, cette théorie est devenue une des pierres angulaires de la responsabilité sociale des entreprises et s’est progressivement affirmée comme un courant théorique majeur pour appréhender l’entreprise et, de manière générale, l’organisation.

Pour illustrer cette théorie, imaginons une centrale d’achat qui asphyxierait financièrement un fournisseur de fruits au point de l’obliger à supprimer une grande partie de ses vergers : certes, elle aura eu le pouvoir d’étrangler son fournisseur, mais et après ? quid du long terme ? les plantations nécessitent un investissement de plusieurs années !de même, aujourd’hui, à force d’avoir trop exigé de la part des sous-traitants, l’industrie automobile aurait du mal à réagir avec eux, car ils sont, semble-t-il, financièrement exsangues.

Cette théorie peut s’appliquer dans le domaine de l’emploi : les recruté et recruteur ne sont pas les seuls concernés ! les fonctionnels, voire les clients peuvent avoir leur mot à dire, et du côté du recruté : ses proches par exemple, s'il y a un changement important de domiciliation ou d'horaire.

Cette théorie s’inscrit dans une nouvelle théorie de la société civile qui  ferait moins attention au court terme et aux visions trop étroites des différents partenaires.

Maria Bonnafous Foucher et YvonPesqueux illustrent bien cette approche dans leur livre: les parties prenantes

Libellés :

La décision en avenir certain !

La décision en avenir certain


Modèle souvent utilisé par les économistes, qui inclut un décideur et des consommateurs

Le modèle admet des croyances,

Un ensemble de possibles


Souvent dans ce modèle, il y a ignorance des phases d’intelligence et de conception

ainsi que de la phase de contrôle

Le recours à une rationalité forte est effectif.



les acteurs utilisent aisément les graphes, ainsi que les raisonnements mathématiques, la mise en équation, l’utilisation de statistiques.


La recherche opérationnelle est un exemple typique : il s’agit dans une décision technique d’effectuer les calculs permettant d’optimiser une processus de logistique ou d’ordre technique.


Ce modèle de décision, utilisé de façon abusive dans des contextes complexes a mené à une certaine désillusion, car il est satisfaisant pour l'esprit mais ne prend pas toujours en compte la complexité; la décision en avenir certain reste opportune dans certains cas.

Libellés :

appel d'offres et gratuité

Continuons notre observation à la lisière de la forêt, là où la moindre plante devient feuillue, visible, grâce à la lumière.
Cette fois examinons certaines pratiques d’appel d’offres :
L’appel d’offres est un dispositif commercial permettant souvent de faire baisser les prix.

En cela, il devrait être vertueux ; le moins cher possible, ç à d «Moins disant » ou au meilleur rapport qualité / prix, c à d « Mieux-disant » :
N’est-ce pas ce qui se passe ?

Lorsque l’objet de l’appel d’offres est une réalisation technique, pas de problème.
Par exemple, si nous faisons appel à un plombier, nous savons ce qu’il fera, nous pouvons en discuter, même si lui seul sait réaliser : il ne risque guère que nous lui piquions son idée pour réaliser un chantier par nous-même.
Le savoir-faire l’emporte sur la connaissance, même s'il est possible de « piquer » une idée à un concurrent et de demander à un autre postulant d’intégrer cette dernière à sa proposition.
L’appel d’offres reste une technique d’une remarquable transparence : même avant son institutionnalisation, en comparant les prix, nous faisions des appels d’offre sans le savoir.
Vérification du travail et détermination du prix sont alors les 2 piliers de la bonne conduite des affaires.

Dans le domaine des prestations intellectuelles, le dispositif peut être plus aisément détourné :
Je ne sais pas quoi faire, comment prendre un problème, je lance une consultation ; à la réception des différentes propositions, les discussions me permettront d’examiner gratuitement l’ensemble du sujet, d’améliorer les objectifs de ce que je veux, de mieux voir les limites.
Et tant pis pour ceux qui m’ont donné les informations les plus pertinentes, qui ont passé du temps à rédiger une proposition; rien ne m’oblige à faire appel à eux.

Les organismes de formation connaissent ce type de procédé, car ils assurent une prestation intellectuelle où l’explicitation (du fait de la nécessité de juger de la pédagogie) joue un rôle essentiel pour démontrer la pertinence de leur intervention..

Dans le domaine de l’emploi, ce système existe : le recrutement par offre d’emploi est un appel d’ offres ; il peut être détourné, volontairement ou non. :
Les entretiens successifs permettent aux services « compétents » d’affiner le poste et la fonction pour lesquels le recrutement est effectué, de découvrir certaines façons de remplir le poste, ou de changer carrément la nature du poste proposé : les recruteurs sont susceptibles de s’apercevoir que leur réel besoin n’était pas celui qu’ils croyaient.
Bonjour les déconvenues !

Le processus est alors formateur pour l’institution recruteuse, mais source de frustration pour les candidats, qui ont du mal à comprendre pourquoi, alors qu’ils avaient le profil, ils voient nommée une personne qui n’a pas l’air de répondre aux critères exigés initialement.

Ainsi, sous couvert d'activité commerciale, il est possible de faire travailler gratuitement une personne ou une entreprise en position de faiblesse.

Libellés :

1 janvier 2010

décision - proverbes

Les réussites du passé sont les plus grosses barrières pour le futur.

Bien faire et laisser braire

C’est en forgeant qu’on devient forgeron

Dans le doute abstiens-toi

La fin justifie les moyens

Les grands diseurs ne sont pas les grands faiseurs

Il faut battre le fer pendant qu’il est chaudil faut qu’une porte soit ouverte ou fermée

Il n’y a que le premier pas qui coûte

Il y a loin de la coupe aux lèvres

Mettre la charrue avant les bœufs

Le mieux est l’ennemi du bien

Mieux vaut tard que jamais

La nuit porte conseil

L’occasion fait le larron

On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs

Paris ne s’est pas fait en un jour

Petit à petit l’oiseau fait son nid

Qui ne risque rien n’a rien

Qui peut le plus peut le moins

Qui veut la fin veut les moyens

Le vin est tiré il faut le boire

Vouloir c’est pouvoir

Prendre

Annoncer la couleur

Reculer pour mieux sauter

Ne tenir qu’à un fil

Tenir à cœur

Trancher court

Trancher net

Faire coup double

Faire d’une pièce deux coups

Faire des pataquès

Tirer à pile ou face”.

Tourner casaque – retourner sa veste

Faire un coup de Jarnac

décision - fragments et aperçus

Le monde 26/12/09:
Extrait de l'article: A chaque parfum son nez
Près de 500 nouvelles fragrances sortent chaque année : « dans les trente premières secondes le consommateur se décide. La note de tête doit donc être aimable, souriante ».

°°°°°°°°°°°°°°

« Elle n’avait qu’à pas :
Avoir d’enfant,
Rater son bac…
etc… »
Ces raisonnements d’après coup, a posteriori, sont apparemment emprunts de rationalité logique semblant évidents.

En fait, ils servent surtout à rationaliser un jugement bâti essentiellement sur l’affectif, heurté par les conditions de vie d’une personne, étrangère socialement souvent.
ils sont une justification... rassurante.


°°°°°°°°°°°°°

Coup de trafalgar
Ainsi, en référence au triste épisode de l’histoire navale française, lorsque l’on mène une action aux conséquences désastreuses ou que quelqu’un nous fait une mauvaise plaisanterie, un coup bas totalement inattendu et dont nous faisons les frais: on dit communément que c’est un “coup de Trafalgar


°°°°°°°°°°°°°

Au ping-pong, après moult entrainements, je m'aperçois que ma main "décide" pour moi, et rattrape la balle avant même que je ne l'ai décidé consciemment