FFX CONSILIUM : Décision et action

21 novembre 2008

Décision - étymologie -

Un peu d’étymologie mais d'abord un peu de morphologie :


Approche morphologique des mots Décider - Décision

Changement d’axe, de cadre, de références

Cis Coupure – un avant / un après – rien ne sera comme avant
On pourra recoller les morceaux, mais ça se verra.
On dit que le décideur « tranche ».

Ion Idéalisation de l’acte
Perception qu’on est dans le projet de faire.
Caractère positif de l’action représentée.


Approche étymologique des mots Décider - Décision
(d’après le Robert dictionnaire historique)


Décision vient du latin decisio (1314)

Décider a été emprunté au latin decidere (1403) de "de" et "caedere" : couper, trancher

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9 novembre 2008

Socrate et les trois passoires

Socrate est considéré comme le père de la philosophie occidentale et l'un des inventeurs de la philosophie morale. Philosophe grec du Ve siècle av. J.-C., il n'a laissé aucune œuvre écrite ; sa philosophie nous est parvenue par l'intermédiaire de témoignages indirects comme celui-ci :

Quelqu'un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

« Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?

- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des 3 passoires.

- Les 3 passoires ?

- Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire : c'est ce que j'appelle le test des 3 passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

- Non. J'en ai simplement entendu parler...

- Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité.

Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?

- Ah non ! Au contraire.

- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain de leur véracité. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait soi-disant fait ?

- Non. Pas vraiment.

- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ? »


L'homme a-t-il toujours besoin de parler pour ne rien dire ? Est-ce par besoin de sociabilité, pour se prouver qu'il existe ou encore pour se rendre intéressant ?

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L'important dans la vie

Un jour, un vieux professeur fut engagé pour donner une formation sur "La planification efficace de son temps" à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses sociétés. Le vieux prof ne disposait que d'une heure. Il dit

"Nous allons réaliser une expérience".

De dessous la table il sortit un grand pot d'un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu'il posa devant lui. Ensuite, il sortit douze cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux et demanda :

" Est-ce que ce pot est plein ? "

Tous répondirent : " Oui ".

"Vraiment ? " Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux jusqu'au fond du pot. Le vieux prof demanda de nouveau: " Est-ce que ce pot est plein? ". Cette fois, ses brillants stagiaires commençaient à comprendre son manège et l'un d'eux répondit: " Probablement pas! ".

"Bien! " répondit le vieux prof. Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table un sac de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : "Est-ce que ce pot est plein?".

Cette fois, sans hésiter et en chœur, les stagiaires répondirent: "Non! "

-"Bien! " répondit le vieux prof. Et comme tous s'y attendaient, il prit un pichet d'eau et remplit le pot jusqu'à ras bord. Le vieux prof demanda alors : "Quelle vérité nous démontre cette expérience? "

Le plus audacieux répondit :

"Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ".

" Non " répondit le vieux prof, "ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est que "si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous". Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos. Le vieux prof dit alors : " Quels sont les gros cailloux dans votre vie? Votre santé ? Votre famille ? Vos ami(e)s ? Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Vous relaxer ? Prendre le temps...? La bourse ? Ou...toute autre chose ? "


"Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans son agenda, sinon on risque de ne pas réussir...sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.

Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question :
" Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie? Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot".

Le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle dans un grand silence.

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Encyclopédie du Savoir relatif et absolu

En l'an 2000, Bernard WERBER, le célèbre auteur des "Fourmis", publia aux éditions Albin Michel un ouvrage nommé "L'Encyclopédie du Savoir relatif et absolu" dont nous recommandons à tous la lecture.

Mêlant science et spiritualité, physique quantique, jeux de communication ou recettes de cuisine, cet ouvrage qui, selon les dires de Werber, ne se lit pas mais se picore, est une mine d'informations toutes plus étonnantes les unes que les autres.

Initialement attribué à Edmond Wells, l'un des héros fétiches de Werber, éminent entomologiste singulier et solitaire, ce bouquin est censé être le recueil des connaissances originales accumulée par le savant tout au long de sa vie.

C'est donc en nous inspirant de ce fameux, mais néanmoins fictif, spécialiste des fourmis que nous vous proposerons au fil de nos articles, la rubrique "Encyclopédie", sorte de fourre-tout émaillé d'anecdotes scientifiques ou philosophiques.

En espérant, malgré tout, ne pas finir comme Edmond Wells, tués par des guêpes lors de l'une de nos expériences ...

(Les guêpes ayant pris Wells pour une fourmi car il était sorti recouvert de phéromones lors de l'une de ses expériences)

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La décision

La crise financière actuelle est une opportunité pour réfléchir à ce que l’on appelle la décision. Décision managériale, décision à implication personnelle ou sociale, voire familiale ...

Quoi de plus symbolique qu’une décision d’acheter, vendre, louer un titre, une action ?

Le métier de trader ne résume-t-il pas la quintessence de la décision, brassant, risquant des millions d’euros ou de dollars ?

Et quid du terrible raccourci entre les actions des banques et les décisions du prêteur et de l’emprunteur qui aboutissent à – au mieux- un déménagement ?

La décision est un sujet vaste, dont les modalités d’élaboration et l’objet méritent d’être analysés pour mieux les comprendre, c’est à dire « les prendre avec soi ».

Les textes concernant ce thème déclineront différentes approches, insistant chacune sur un aspect.

Bonne lecture

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