Quelques repères historiques
Décider n'est pas nouveau, depuis des millénaires l'homme, voire l'animal décide
Au 20ème siècle, la décision a fait l’objet de multiples recherches :
Une recherche de rationalité en particulier
Au milieu du 20ème siècle, cette rationalité dans la décision est considérée comme devant être une enfant de la technologie, de la raison, de la logique.
Le caractère implacable de l’industrialisation, de l’économie des guerres mondiales et des philosophies rationnelles y ont préparé les esprits.
Statistiques, mathématiques, recherche opérationnelle, démonstration argumentée sont appelés pour aider à prendre des décisions.
Les éléments non rationnels sont considérés comme des éléments –hélas- existants mais qui devraient s’effacer pour pouvoir prendre des décisions en tout sérénité, objectivité ...
Si besoin, un anathème est jeté sur un de ces éléments considérés comme subjectifs, ce qui permettra de l’exclure des considérations à prendre.
C’est l’époque de la recherche opérationnelle, des méthodes de prise de décision permettant de favoriser les éléments rationnels, cherchant à exclure tout ce qui s’apparenterait à du « coeur », du courage...en bref, ce qu’il y a peut-être de plus humain.
Au milieu du XXème siècle, H. Simon, développant la notion de rationalité limité – limitée non seulement dans les axes, les buts mais aussi dans la construction même de la décision- a mis un « bé mol » à cette approche trop exclusivement rationnelle, logique.
Sans nier l’utilité de l’argumentation, H. SIMON la relativise.
Aujourd’hui, la neurobiologie donne un vrai coup de pied dans la fourmilière : Dans l’erreur de Descartes, A.R. DAMASIO démontre non seulement l’existence du non rationnel, mais qu’il est indispensable , que les organes biologiques , par leurs interactions aident à construire les décisions’ en particulier par le biais de l’affectif ; sans eux, nos décisions ne seraient pas opérantes, ne pourraient pas être prises.
Cette approche de la neurobiologie est importante pour mieux comprendre les processus de décisions.
Elle ne contredit pas l’approche de H. SIMON
C’est également l’émotion qui est en jeu dans l’approche marketing de l’acte d’achat.
Le contexte de l’achat joue un rôle décisif.: c'est en particulier tout l'art du merchandising.
Les medias l’ont bien compris, qui théâtralisent l’actualité pour permettre à notre cerveau d’être disponibles pour la publicité.
Chacune de ces approches fara l'objet de'une page de ce blog, nous nous efforcerons d'illustrer concrètement ces théories.
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